Un plafond de 3 jours consécutifs
C’est l’aboutissement d’un travail mené de concert avec les organisations syndicales, les associations féministes locales et, bien entendu, les élus.
À compter de la rentrée de septembre, toutes les agentes de la Ville et l’Eurométropole de Strasbourg souffrant d’un état gynécologique problématique ou douloureux pourront bénéficier de 13 jours d’absence annuels, avec un plafond de 3 jours consécutifs et sans jour de carence. Il suffira alors de se rendre chez un gynécologue ou une sage-femme pour se voir prescrire un certificat médical, ensuite validé par la médecine du travail.
« Notre première suggestion portait sur un certificat annuel d’un gynécologue. Mais cela ne correspond pas aux réalités qui, souvent, consistent à avoir beaucoup d’attente chez ces professionnels de santé. D’un certificat annuel, nous sommes passés à un certificat valable deux ans, avec la possibilité, aussi, de le faire établir par des sages-femmes, où les consultations sont un petit peu plus accessibles que celles des gynécologues », commente Christelle Wieder, adjointe à la mairie de Strasbourg en charge des droits des femmes et de l’égalité de genre, pour La Relève et la Peste.
À ce jour, seules quelques villes comme Saint-Ouen – pionnière en la matière – Lyon ou Grenoble ont déjà mis en place un congé menstruel.
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Règles douloureuses mais aussi ménopause
Mais à Strasbourg, on préfère l’appeler « congé de santé gynécologique ». En effet, selon Christelle Wieder, les propositions de congés menstruels n’englobent qu’une partie, seulement, des pathologies et difficultés pouvant être inhérentes à la santé gynécologique de la femme.
« C’est quelque chose d’assez novateur, dans le sens où, quand on parle du congé menstruel, de façon générale, on…
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Auteur: Juliette Boffy