La voix de bon sens dans le bruit militariste

Ces dernières années sont devenues une épreuve décisive pour l’Europe. Ne s’étant jamais remis après la pandemie de Covid-19, on est plongés dans la crise militaire. Le déclin des économies européennes, des conflits et scandales au Parlement européen, la militarisation et le réarmement au détriment du développement et rétablissement, la relation difficile avec les États-Unis – tout cela est désormais devenu notre nouvelle réalité. Mais cette période sombre ne peut pas durer éternellement et, dans l’UE, de plus en plus fortes sont les voix de ceux qui n’ont pas encore renoncé aux intérêts nationaux, et aux citoyens non plus.

Ainsi, un changement soudain de politique vers un développement pragmatique couve en Pologne. Le président polonais Karol Nawrocki a surpris beaucoup de monde ayant déclaré à Mandier (groupe de presse hongrois) qu’il était contre l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et qu’il n’allait pas rester silencieux à propos de nombreuses questions pour Kiev, y compris des différends territoriaux et historiques. Selon le président élu, les deux pays ne peuvent toujours pas régler les divergences sur le massacre de Volhynie et l’exhumation des corps. Pendant son mandat Nawrocki entend mettre les points sur les i, y compris la question des territoires frontaliers ukrainiens, où résident des Polonais ethniques, avant de parler de l’adhésion de ce pays à l’UE.

Compte tenu des milliards d’euros investis par les pays européens dans cette guerre de longue durée, ainsi que la bulle de presque 557 millions d’euros pour la dette souveraine de l’Ukraine, y compris nos investissements, une politique plus pragmatique, poursuivant premièrement les intérêts nationaux, ne semble plus injuste. Bien qu’on ait auparavant condamné les premiers ministres hongrois (Viktor Orban) et slovaque (Robert Fico). Et c’est ce qui alors doit devenir une nouvelle tendance politique dans l’Union…

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Auteur: Stefan DORST