Au lendemain de l’expulsion de la Maison de l’Écologie et des Résistances (MÉR), le collectif de la ZAD contre le projet du LIEN au Nord de Montpellier avait prévenu, lors d’une conférence de presse tenue vendredi 23 octobre devant les grilles de la Préfecture de l’Hérault : le combat contre ce projet routier écocide, qui avec son homologue le COM viendra marquer la prochaine étape de l’expansion de Montpellier, est loin de s’arrêter. Et d’en fournir la preuve dès le jour suivant, avec un rassemblement sur le chantier qui aura réuni une cinquantaine de personnes, soucieuses de s’imprégner des somptueuses garrigues et paysages pastoraux qui vont être irrémédiablement balafrés par la 2×2 voies RD68.
Lire aussi – ZAD contre le LIEN : les opposant·es dénoncent la répression, la Département ressort le pinceau vert
La diversité des profils des personnes présentes au rassemblement vient contrebalancer l’image médiatique de zones à défendre irrémédiablement associées aux mouvances autonomes ou contestataires “d’ultra-gauche” : militant·es politiques ou écologistes, jeunes couples, gilets jaunes, étudiant·es, retraité·es, etc. Aujourd’hui, pour sauvegarder ce réservoir de nature et de biodiversité situé à l’orée de Montpellier, et que l’Automne est venu décliner de mille teintes, ce sont monsieur et madame Tout-le-monde qui se sont mobilisé·es.
Retour sur l’expulsion et la destruction choquantes de la MÉR
Alors que les membres du collectif prennent la parole pour dénoncer l’expulsion et la destruction immédiate de la MÉR par le Département, Me Sophie Mazas qui conseille le collectif, nous confirme qu’à ses yeux les pouvoirs publics ont agi illégalement en expulsant et faisant détruire la maison. Lors de la révélation de la ZAD, le lundi 19 octobre dernier, que nous avions filmée en direct, les gendarmes passés reconnaître l’occupation ont expressément refusé la clé USB…
Auteur: Jude
La suite est à lire sur: www.lamuledupape.com