L’actu des Oublié.e.s : femmes en lutte et industries néo-coloniales

La dernière création sonore de L’Actu des Oublié.e.s revient sur les luttes des femmes, à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes. Celle-ci nous conduit en Amérique latine, en Afrique et en Asie.

 

La défense des écosystèmes est tout autour de la Terre profondément liée à la lutte des femmes. Cette dynamique d’ampleur s’articule notamment autour de la lutte contre les industries extractives et monocultrices. D’abord, chasser le colon qui dévalue le vivant et les pratiques ancestrales, façonner des espaces de liberté où sont assurés souveraineté alimentaire, dignité sociale, accès à l’eau, à l’éducation et aux soins. En somme, défendre un projet de société qui refuse toute posture coloniale et impérialiste. Apprendre à construire un nouveau rapport au vivant tout en se posant avec détermination en opposition au patriarcat, jusqu’à ce qu’il chute. Passage survolé sur trois continents pour appréhender ce qui forme un point commun entre de très nombreuses contestations populaires dans le monde.

 

Musiques :
Mare Advertencia – Lirika
Yacko, Mardial, Yani Oktaviana – Hands off
Zwirek – Haram
Mare Advertencia – Mi vida, mi cuerpo, mis decisiones

 


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

 

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les…

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Auteur: La rédaction