L’Actu des Oublié.e.s : le futur est une terre à défendre

 

Cette semaine, l’Actu des Oublié.e.s nous emmène au Paraguay pour évoquer les luttes prolongées (lucha prolongada) indigènes pour le droit à la terre. Elle nous conduit ensuite au Mexique où les grands projets industriels font aussi face à une forte résistance.

 

Le mois de mars a été marqué au Paraguay par une lutte d’ampleur pour le droit à la terre et l’abrogation de la loi Zabala Riera qui permet à l’état de criminaliser la lutte des paysan.ne.s sans terre et des peuples indigènes face aux grands propriétaires terriens et aux multinationales.

L’occasion de rappeler que sur l’ensemble du continent, et en particulier au Mexique, les peuples ont célébré en octobre leur 529e année de lutte contre la colonisation et l’impérialisme, et la poursuivent au quotidien. Car leur mode de vie, intégré dans le vivant et reposant sur un modèle démocratique, est en opposition totale avec les projets industriels et touristiques que le modèle néo-libéral leur impose.

 


 

SOURCES
Medias
Desinformemonos.org
Magazine Pie Pagina
somoselmedio.com
Radio Zapatista
Série de reportages hablanlospueblos.org

Orgas/Collectifs
CDHAL, Global Forest Coalition, Futuros Indigenas et de la Caravane Pueblos unidos por la vida.

MUSIQUES
Mujer Maïs, Advertencia Lirika
A donde vamos a parar, Ladies in tha hood, Alix Toxik
Razones de estado ft. Djogo Man

PHOTO : Guidahí Parrilla – Izquierda Diaro

 


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

 

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et…

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Auteur: La rédaction