L'AG de Total fortement perturbée par des activistes exigeant sa sortie des énergies fossiles

Ils avaient prévenu, dans l’appel publié il y a un mois et intitulé « l’AG de Total n’aura pas lieu ! » (1). Ils sont là.

700 activistes non-violents perturbent actuellement la tenue de l’AG de Total devant la salle Pleyel. Ils ont déployé une banderole indiquant “Total, les éco-terroristes c’est vous”. Des prises de parole ont eu lieu, ainsi que des animations artistiques. Au mégaphone, les activistes entonnent des chants : “Nous ce qu’on veut, c’est renverser Total”. Des actionnaires ont finalement forcé le barrage avec l’aide de la police, n’hésitant pas à piétiner les activistes.

Le dispositif policier déployé était massif et la violence particulièrement forte dès les premières minutes : gazage à bout portant, grenades lacrymogènes lancées dans la foule assise, vêtements brûlés aux grenades, matraquage arbitraire, interpellations, brutalisation des activistes et journalistes… La police a tenté de déloger les activistes à de nombreuses reprises.

C’est ce dispositif répressif qui a permis aux actionnaires de rentrer et donc à l’AG d’être maintenue. Nous condamnons cette violence inédite, qui protège les intérêts privés de Total et de ses actionnaires au détriment du climat et de l’intérêt général. Les revendications des manifestants, venus défendre leur droit à un avenir juste et stable, sont pourtant légitimes. Cette violence est un terrible aveu d’incompétence climatique de la part de l’État, et un marqueur de plus dans la glissade vers l’autoritarisme violent et la criminalisation des activistes climat.

Steven Arfeuille, porte-parole d’Alternatiba Paris : “Avec ce blocage, nous montons d’un cran par rapport aux actions de ces derniers mois et avertissons Total : il n’est plus possible de voter ses plans et de dérouler son greenwashing en toute impunité. Comme Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations-Unies, l’a dit : nous sommes sur…

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Auteur: Attac France