Ce lundi 10 juin nous avons été des milliers à prendre les rues de Toulouse avec fougue,à crier notre haine « de l’état, des flics et des fachos » ; à se tenir dans les gazs et face à la police, et pour certain à s’attaquer à des symboles du pouvoir.
Pendant ce temps, d’autres nous font croire que voter c’est lutter, et nous servent depuis plus de 20 ans la même rengaine : votez pour le bloc du centre (gauche ou droite) sinon c’est l’extrême droite au pouvoir. Comme ses prédécesseurs, Macron use aussi de cette stratégie de façon outrancière.
Une fois au pouvoir, ces blocs n’ont cessé de reprendre les mesures et idées de l’extrême droite. Tellement que sur beaucoup de sujet, Macron a clairement fait du Le Pen. Il y a bien sûr là une stratégie électorale avec une idée délirante : C’est en appliquant le programme de l’extrême droite que nous séduirons leurs électeurs. Bien sûr, c’est l’effet inverse qui se produit : appliquer le programme de l’extrême droite légitime leurs propositions, banalisent leurs discours et préparent leur arrivée au pouvoir.
Mais rappelons que cette situation n’est pas nationale, elle est mondiale.
C’est donc sur l’ensemble du globe que la situation se durcit : les pouvoirs se bunkerisent derrière des politiques autoritaires qui augmentent drastiquement le niveau d’exploitation (baisses de salaires, du chômage, de la retraite, des aides de santés,hausse des prix etc.)ils foutent la planete à feu et à sang, tout en élevant le niveau de répression des mouvements sociaux et des luttes locales. Le tout en renégociant les conditions de leur concurrence mondiale à travers les guerres.
Dans ce cadre, le nationalisme, le patriotisme, la mise au pas des luttes sociales et des critiques radicales sont une nécessité pour les états, et la montée de l’extrême droite en est une conséquence évidente. Elle est menée et encouragée par de plus en plus de bourgeoisies…
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Auteur: IAATA