Qu’il s’agisse du cornouiller sanguin, du noisetier, de l’érable champêtre, de l’épine noire ou du cerisier, tous, et bien d’autres encore, sont aujourd’hui présents en nombre sur les sols alsaciens.
Le résultat d’un plan d’adaptation de grande envergure visant à limiter les impacts liés à l’érosion à travers la plantation d’arbres : des essences variées et locales, dont la principale caractéristique est leur capacité à faire des rejets – soit de nouveaux points de pousse – lorsqu’on les coupe à ras.
Une particularité qui permet aux terres où elles sont implantées de se défendre efficacement face aux phénomènes climatiques et météorologiques intenses et récurrents. C’est en 2004 que la technique a été observée en Normandie.
« Nous nous sommes basés sur des travaux universitaires réalisés dans cette région pour vérifier l’efficacité de ces aménagements à travers des secteurs tests, se souvient Franck Hufschmitt, directeur de la Gestion durable des bassins versants, Syndicat des eaux et assainissement d’Alsace Moselle (SDEA) auprès de La Relève et La Peste. Nous avons vu, qu’une grosse partie des sédiments présents à la suite d’événements météorologiques étaient retenus grâce aux plants de haies ou d’arbres. »
Depuis les 30 dernières décennies, l’Alsace se heurte à plusieurs facteurs défavorables concernant ses sols. D’abord, une problématique d’ordre climatique.
« À partir des années 2000, il y a eu un décalage des orages estivaux violents, qui, d’habitude, survenaient plutôt aux alentours du 15 août. Aujourd’hui, ils sont là dès le mois de mai », explique Franck Hufschmitt pour La Relève et La Peste.
Ensuite, l’occupation du sol et les pratiques agricoles. Avec le développement des cultures dites de printemps, comme celles du maïs ou de la betterave, le sol a dû être travaillé de façon bien plus précoce. Par ailleurs, avec les…
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Auteur: La Relève et La Peste