L’association Anticor dénonce l’annulation de son agrément

Cette annulation constitue une atteinte grave à la démocratie, ainsi qu’aux libertés associatives, et met en péril les efforts continus de notre association et de la société civile pour combattre la corruption en France. Elle s’inscrit dans la continuité directe de la bataille déjà menée par notre association en 2021 pour garder son agrément, malgré une tempête politico-médiatique visant à discréditer notre action en salissant ses dirigeants et ses donateurs.

Cette annulation a été décidée par le Tribunal administratif de Paris, saisi par deux plaignants et un cabinet d’avocats parisiens, au motif que l’arrêté de renouvellement de l’agrément, rédigé par Jean Castex en avril 2021, serait irrégulier. Anticor dénonce un coup de force politique : la Première ministre n’a aucunement défendu l’agrément dont elle porte pourtant la responsabilité.

Cette annulation est rétroactive et menace une vingtaine d’instructions dans lesquelles Anticor a initié l’ouverture d’une instruction judiciaire en se portant partie civile au nom des Français, comme les dossiers Alstom et Sylvie Goulard.

L’association Anticor, depuis sa création en 2002, a joué un rôle essentiel dans la promotion de la transparence et de l’intégrité dans le domaine politique en France, tant à l’échelle locale grâce à ses groupes locaux que nationale.

Ses membres dévoués ont travaillé sans relâche pour mettre en lumière les affaires de corruption, sensibiliser le public aux dangers qui en découlent et inciter les gouvernements à adopter des mesures strictes pour y mettre fin. Le travail d’Anticor reste indispensable, et son agrément en est l’un des principaux outils. Cet agrément permet en effet la reconnaissance sans débat de l’intérêt de l’association à porter une affaire de corruption en justice ; et ainsi permet de lutter contre l’impunité des délinquants en col blanc, et d’assurer…

La suite est à lire sur: www.anticor.org
Auteur: Maïlys