L’avortement un droit à défendre partout et par toutes !

Dans beaucoup de pays où l’extrême droite est arrivée au pouvoir, le droit des femmes de pouvoir avorter est immédiatement mis en cause. Là où le droit n’est pas encore acquis, les possibilités de faire avancer les capacités pour les femmes de choisir d’avoir ou non un enfant, disparaissent ou sont extrêmes difficiles.

Ce droit est essentiel dans le chemin d’émancipation, de liberté et d’autonomie des femmes. Elles sont en lutte en Argentine, au Brésil, en Hongrie, en Pologne, aux USA et partout ailleurs là où leurs droits sont bafoués ou menacés.

En France 5000 femmes partent à l’étranger chaque année pour avorter parce qu’elles ont dépassé les délais légaux. En effet, en France, une femme a seulement 12 semaines pour avorter. Avec la fermeture des frontières et le contexte de crise sanitaire, ses difficultés pour accéder à l’IVG ont été majorées.

Faire respecter notre droit à l’IVG est rendu chaque année plus difficile du fait du fait des mesures d’austérité économique qui ont provoqué de la fermeture de nombreux centres d’Ivg : les restructurations hospitalières et la fermeture des maternités de proximité ont un impact direct sur l’accès des femmes à ce droit.

Il est également encore aujourd’hui difficile de trouver des professionnel.les pour pratiquer l’ivg car elle est encore considérée comme un acte médical à part . En effet, au delà de la clause de conscience générale s’appliquant aux médecins pour tout acte médical (qui leur permet de refuser telle ou telle pratique), l’IVG est concernée par une clause de conscience spécifique. Certain.es professionnel.les qui ne pratiquent pas d’IVG refusent d’orienter les patientes vers d’autres médecins, alors que la loi les y oblige

Et on interdit aux sages femmes de pratiquer des IVG instrumentales (non médicamenteuses)
Par…

Auteur : IAATA
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