Le 10 novembre au tribunal de Montpellier : un procès à se décrocher le Macron

Lewis, gilet jaune et activiste du climat est convoqué en justice pour un décrochage de portrait du Président. Un procès comme une tribune à prendre très au sérieux.

Les portraits présidentiels accrochés dans les mairies ont une valeur marchande de 18,90 euros. Pour la valeur symbolique, c’est tout autre chose. Depuis plus d’un an, le gouvernement, et sa dévouée institution judiciaire, se ridiculisent avec une magnifique constance, en accumulant des centaines d’heures de garde à vue, des dizaines de perquisitions, et autant d’instructions à l’encontre de citoyens qui s’obstinent, eux, à procéder à des réquisitions de ces malheureux cadres.

Ces citoyens sont des activistes du climat. Leur geste de s’emparer de l’image du pouvoir, et de la montrer retournée tête en bas, signifie le vide de la politique environnementale engagée par le gouvernement, au regard des engagements pris lors du fameux accord de Paris contre le réchauffement climatique, lors de la COP 21. Il n’y a qu’à voir comment en 2020, deux mois et cinq jours à partir du 1er janvier, auront suffi à ce que la France produise la totalité des gaz à effet de serre qu’elle s’est engagée à ne produire qu’en douze mois complets, en signant cet accord.

De manière annexe, on peut relever les reculades sur l’interdiction des néonicotinoïdes ou le démantèlement des préconisations de la consultation citoyenne sur le climat. Les actions de décrochage (cent quarante neuf menées à bien dans le pays à ce jour) sont une forme d’action directe non violente. Elles s’effectuent en groupe, à visage découvert. Les prises de vue en sont diffusées sur les réseaux sociaux. Or dans son acharnement répressif anti-écologiste, la justice au service du pouvoir incrimine des vols en…

Photo: Rassemblement de soutien à Lewis, le 17 juillet 2019 à Clapiers (photo empruntée à la page facebook ANV COP 21 Montpellier)
Auteur: Le Poing
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