Le 17 juin, mobilisons-nous pour défendre et renforcer le devoir de vigilance européen !

Lancé par Emmanuel Macron, le sommet « Choose France » – dont la dernière édition s’est tenue le 13 mai 2024 dans le faste de Versailles – incarne la dérive néolibérale d’un pouvoir qui, au nom d’une prétendue « attractivité », sacrifie systématiquement les droits sociaux, les peuples et la planète à l’appétit des multinationales. Cette orientation s’est durcie en mai 2025, lorsque le président a réclamé purement et simplement la suppression de la directive européenne sur le devoir de vigilance (CS3D), l’un des rares garde-fous capables de s’opposer à l’impunité des géants économiques. Depuis les salons dorés de Versailles, devant le gratin des investisseurs du sommet « Choose France » , et sous couvert de simplifier la vie des entreprises, Emmanuel Macron a donc promis de supprimer « de nombreuses contraintes et régulations » et désigné nommément la CS3D, alors même que le texte est en cours de révision. En prétendant « resynchroniser » l’Union européenne sur les États-Unis, le chef de l’État se range ouvertement du côté des marchands d’armes et des pollueurs, faisant écho à la brutalité de Donald Trump et emboîtant le pas au chancelier ultra-libéral Friedrich Merz.

Ce revirement n’a rien d’un accident : il résonne avec la campagne de Jordan Bardella et du Rassemblement national pour saboter le Pacte Vert européen et abolir toute forme de devoir de vigilance. En reprenant mot pour mot les exigences du patronat le plus rétrograde, Emmanuel Macron renie ses propres engagements, piétine les droits humains et ignore les impératifs climatiques. À l’heure où catastrophes sociales et écologiques s’intensifient, cette annonce marque un pas supplémentaire vers la dérégulation totale.

Attac France appelle à rejoindre la mobilisation du 17 juin : il est urgent de former un front citoyen pour arrêter ce reniement. Le président doit revenir sans délai sur sa…

La suite est à lire sur: france.attac.org
Auteur: Attac France