Aujourd’hui, alors que Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations, a annoncé sa volonté de retirer leurs subventions aux « associations féministes » qui auraient eu des positions « ambigües » face à l’attaque du 7 octobre en Israël, les femmes palestiniennes sont les premières victimes du génocide.
Des centaines de femmes et de filles palestiniennes, y compris des défenseures des droits humains, des journalistes et des travailleuses humanitaires, ont été détenues de manière arbitraire à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Des femmes et des filles palestiniennes vivent de nombreuses violations des droits humains, selon les experts de l’ONU.
Nombre d’entre elles auraient subi des traitements inhumains et dégradants par l’armée israélienne, privées de serviettes hygiéniques, de nourriture et de médicaments, et sévèrement battues. Des femmes palestiniennes détenues à Gaza témoignent avoir été enfermées dans une cage sous la pluie et dans le froid, sans nourriture. De nombreux témoignages de femmes font état de harcèlement sexuel, de menaces de viol et de fouilles à nu forcées à l’intérieur des prisons, et même souvent devant leurs propres enfants pendant la nuit.
« Nous sommes particulièrement choqués par les informations selon lesquelles les femmes et les filles palestiniennes en détention ont également été soumises à de multiples formes d’agression sexuelle, comme le fait d’être déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l’armée israélienne. Au moins deux détenues palestiniennes auraient été violées » ont déclaré les experts.
Le 8 mars, journée contre les violences faites aux femmes, est particulièrement indiquée pour exprimer notre solidarité envers les femmes palestiniennes qui cumulent les oppressions, entre colonialisme et patriarcat, et subissent le génocide au premier plan. Quelques mois après sa…
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Auteur: IAATA