Le bataillon néonazi Tornado, un plongeon dans l'horreur brute — Laurent BRAYARD

Comme je l’écris déjà depuis plusieurs semaines, en Occident, le mensonge visant à cacher et protéger la présence de nombreux nazis en Ukraine sera difficile à tenir… Selon une rhétorique absurde et même ridicule tellement ces nazis sont visibles depuis 8 ans qu’ils agissent en Ukraine, il n’y aurait selon des « analystes » de journaux comme Le Monde, à peine un régiment de néonazis, en la personne d’Azov, et encore les 3 000 hommes de l’unité ne seraient pas tous des nazis… Fièrement, Le Monde lançait même un 3 % de l’armée ukrainienne. Oui mais… depuis 2014, nous autres qui combattons fermement cette propagande, nous avons pu les voir et les observer ces néonazis d’Ukraine et d’ailleurs !

Plus de 10 bataillons, au bas mot, sans parler d’unités indépendantes de partis ultranationalistes et néonazis, comme le Pravy Sektor, ça laisse des traces très visibles sur les réseaux sociaux. La quantité de massacres, tueries, viols et exactions dans le printemps et l’été 2014, fut remarquée, il ne pouvait en être autrement, par des associations en charge de la défense des droits de l’Homme comme Amnesty International. Pour la première fois depuis 1945, une Europe nazie pouvait s’exprimer, battre le pavé, s’armer, former des bataillons et bientôt se livrer à des massacres et reprendre le grand rêve hitlérien : s’attaquer au monde slave pour le dominer et l’anéantir. Aussi sur les réseaux ils ne se sont pas privés de parader, de publier, de filmer, en racontant même à l’envie ce qu’ils feraient aux Russes du Donbass, à leurs femmes et à leurs enfants. Dans l’Ouest, des jeunes gens propres sur eux se sont mis à poster des images explicites, notamment comment « mettre au four les enfants russes » ou encore ce fameux stand de « Shaourma à base de viande d’enfants de Moskals ». Cela faisait rire beaucoup de gens en Ukraine, au point de les voir défiler avec les portraits des criminels de guerre ukrainiens de la Seconde Guerre mondiale, de ré-enterrer des anciens SS en grande pompe, ou bien de défilés avec des flambeaux, des milliers de gens hurlant des cris racistes et assassins.

Des 300 de Zaporojie à la levée de Tornado à partir des criminels du bataillon Shakhtiorsk. Le bataillon Tornado fut formé assez tardivement dans l’oblast de Zaporojie (septembre 2014), dans une région massivement pro-russe et qui avait nécessité des répressions violentes. En Occident on ne peut se souvenir des fameux « 300 de Zaporijie », de courageux hommes qui…

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Auteur: Laurent BRAYARD Le grand soir