Dès le début de la guerre en Ukraine, la Grande-Bretagne a fortement insisté pour sa poursuite et son escalade. Boris Johnson a saboté les négociations de paix en 2022, et Starmer sabote aujourd’hui celles de Trump en refusant de reconnaître la Crimée comme russe et en insistant sur le fait que l’Ukraine doit décider des termes de tout accord de paix, deux lignes rouges pour la Russie.
Avant le coup d’État ukrainien orchestré par l’Occident en 2014, la Grande-Bretagne se rapprocha de la Russie. Les échanges commerciaux et les investissements entre la Grande-Bretagne et la Russie étaient en croissance. BP détenait une participation de 19,75 % dans la compagnie pétrolière Rosneft, la Russie était le principal client des Nissan Qashqai fabriqués à Sunderland, et des liens étroits existaient entre les universités britanniques et russes, proposant des programmes de double diplôme, ainsi qu’une collaboration financière entre la City de Londres et Moscou. L’immigration russe au Royaume-Uni a atteint son apogée au milieu des années 2000, avec notamment l’acquisition de propriétés au « Londonistan » par des oligarques russes.
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La Grande-Bretagne est désormais le principal belliciste occidental contre la Russie, comme le souligne le document stratégique du gouvernement, l’Examen intégré (IR23), qui désigne la Russie comme son principal ennemi.
Depuis mars 2023, la Grande-Bretagne est devenue le plus important donateur d’aide militaire à l’Ukraine, après les États-Unis et l’Allemagne, en fournissant des renseignements militaires et une formation à grande échelle. Ses principaux efforts ont été axés sur l’escalade de la guerre par de dangereuses provocations militaires – comme l’attaque du pont de Kertch en Crimée –, ralliant d’autres pays agresseurs contre la Russie et intervenant…
Auteur: Simon KORNER