Le bourdonnement des abeilles favorise la production de nectar des plantes

Le muflier comme espèce modèle

L’étude a été menée par la professeure de zoologie Francesca Barbero, de l’Université de Turin, en collaboration avec des entomologistes, ingénieurs du son et physiologistes végétaux, et dévoilée en mai dernier.

A l’approche de pollinisateurs, en entendant leur bourdonnement, les plantes adapteraient leur production de nectar en l’augmentant. Les insectes « opportunistes », quant à eux, verraient au contraire le nectar diminuer.

C’est le muflier qui a été utilisé comme modèle pour étudier ce comportement. Des enregistrements de bourdonnement de l’abeille solitaire ont été diffusés auprès de l’espèce pour analyser sa réaction. Les scientifiques ont ainsi découvert que le volume de sucre et de nectar de la plante augmentait à l’écoute de ces sons. L’expression génétique permettant le transport du sucre et la production de nectar s’en est également vu modifiée.

Le respect de la pollinisation

L’étude démontre également que le respect du système de pollinisation joue un rôle essentiel dans cette augmentation de production de nectar. Des enregistrements d’insectes nectarivores, opportunistes, ont en effet été diffusés auprès de mufliers.

Il est apparu que, si insecte vient se fournir en nectar sans atteindre les organes reproducteurs de la plante et donc sans transporter le pollen favorisant la reproduction de cette dernière, la production de pollen de la plante ne connectera pas d’augmentation, contrairement lors de la venue d’un véritable insecte pollinisateur. 

« De plus, la reproduction des sons des nectarivores a révélé une diminution de la concentration en sucre. On peut penser que la plante économise des ressources lorsque le « méchant » insecte vole à proximité », a indiqué Francesca Barbero.

Un déclin des pollinisateurs

L’étude, nouveau pas vers la compréhension de la communication des plantes vis-à-vis de leur environnement,…

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Auteur: Juliette Boffy