Le Canard Enchainé tire sur les Palestiniens — Jacques-Marie BOURGET

Hervé Martin est un salarié du Canard Enchaîné, où il est fort utile puisque capable de défendre la pensée inique. Il le montre cette semaine en suivant une philosophie inverse à celle qui doit présider au journalisme : Martin est un as pour affliger les faibles et réconforter les puissants. Ainsi, visés à mort chaque seconde, les Palestiniens sont également une cible pour Le Canard Enchaîné. Mais revenons à la prose chaotique d’Hervé Martin. Ce dernier observe que l’Union Européenne accorde des aides à ces naufragés de l’histoire vivant boucherie à Gaza ou en Cisjordanie. Et le généreux journaliste se fait une idée noire : « et si ces euros étaient utilisés pour financer le terrorisme ? ». En Irak, après la destruction du pays – sur un mensonge – par les forces du bien, l’embargo a fait mourir 400 000 enfants. Et instauré des « sanctions » allant jusqu’à interdire l’importation de crayon à papier, la mine en graphite pouvant servir à faire une bombe atomique. Dans cet idée, Martin et Le Canard peuvent se dirent « faisons de même avec ces palestiniens, assez sataniques pour forger la ferraille des pièces d’euros en terribles missiles ». Mettons-les au pain sec.

Analysons la prose écrite avec le sang des autres, de ce Martin l’enchanté, le choix de ses mots. Il s’étouffe que les familles des1 500 « terroristes » du Hamas – tués lors de l’attaque du 7 octobre -, allaient (peut être bien car Martin n’en sait rien), toucher une indemnité. Et qu’il se pourrait (Martin n’en sait toujours pas plus) que des euros soient utilisés pour compenser le prix de la mort… Pour corseter son histoire, le collaborateur du Canard convoque un témoin en acier : Eric Ciotti. Voilà l’homme qui n’a qu’une place, celle du juste, de l’inflexible. Incapable de mensonges ou de jonglerie avec des fonds publics, et qui a donc, dans le dortoir du Sénat, pondu une résolution pour…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Jacques-Marie BOURGET