Le cas de Marco Marino, militant anarchiste enfermé pour un pétard

Le 28 mars, dans deux maisons à Naples et Pozzuoli, des perquisitions ont été effectuées dans le cadre d’une enquête 270 bis (pour association terroriste), qui avait été annoncée à la suite d’autres perquisistions ayant eu lieu au mois de mai 2022.

Le résultat préliminaire de l’enquête a conduit à l’arrestation préventive d’un compagnon pour un incendie criminel contre le consulat grec en 2021, que le parquet place dans le contexte de la campagne de solidarité avec le prisonnier révolutionnaire Dimitris Koufontinas à l’époque en grève de la faim.

Après une journée passée au poste de police, le compagnon a été conduit à la prison de Secondigliano dans la section AS2 (section de haute sécurité), tandis que les trois compagnonnes ont été libérées. D’après les documents, le temps de l’arrestation a été accéléré par les nombreuses actions de solidarité avec Alfredo Cospito, prisonnier anarchiste en grève de la faim contre le 41 bis et contre la peine de perpétuité incompressible.

Cette opération s’inscrit dans le climat de chasse aux sorcières qui considère les anarchistes comme un ennemi public à éliminer. Face à la multiplication des actions de solidarité avec Alfredo en Italie et à l’étranger, l’Etat tente d’étouffer toute étincelle de rébellion.

Un article publié il y a quelques jours par le journal indépendant “Contropiano” sur cette affaire est significatif :

“Depuis le 28 mars dernier, un militant anarchiste, Marco Marino, a été arrêté à titre préventif dans le cadre d’une enquête toujours en cours”, écrit Contropiano, “l’article du code pénal utilisé pour cette arrestation est le ’270bis’. L’enquête concerne 12 personnes et est dirigée par le procureur De Marco Maurizio”.
Marco Marino est accusé d’avoir participé à un “attentat” qui a eu lieu le 4 mars 2021 près du siège du consulat de Grèce à Naples“, poursuit Contropiano,”si…

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