Le cessez-le-feu n’est pas la fin — c’est le début
Avec cet accord de cessez-le-feu émergent, une première étape cruciale a été franchie pour mettre fin à la guerre, aux pertes humaines et à la souffrance généralisée. Cela apportera un soulagement indispensable au peuple palestinien à Gaza, qui a enduré des épreuves et des destructions inimaginables tout au long de cette guerre.
Nous adressons nos sincères condoléances aux innombrables familles qui ont perdu des êtres chers et à celles et ceux qui ont été déplacé·es ou blessé·es. Le bilan de cette guerre est alarmant, touchant tous les aspects de la vie, y compris l’accès aux services essentiels, à l’éducation et à la dignité humaine fondamentale.
Ce moment de répit doit être une période de réflexion, de solidarité, mais aussi d’action urgente. C’est le moment de reconstruire et de sauver ce qui reste de Gaza. Pour y parvenir, nous soulignons la nécessité d’un cessez-le-feu durable qui garantisse la sécurité et la justice pour le peuple de la bande de Gaza.
Après 472 jours de génocide, un cessez-le-feu officiel a été annoncé. Cependant, il est crucial de rester conscient des éléments suivants :
- Pour le peuple de Palestine, le cessez-le-feu ne marque pas la fin du génocide ni de l’écocide. Le rythme ne fait que ralentir. Un cessez-le-feu n’est PAS une déclaration de paix. Il ne constitue PAS une justice. Ce n’est PAS une forme de liberté. Ce n’est qu’une pause dans l’effacement continu du peuple palestinien et de sa terre. Les bombes ont peut-être cessé de tomber pour l’instant, mais l’occupation continue de voler, tuer et détruire.
- L’ampleur des destructions est accablante. Des maisons, des écoles, des hôpitaux et des infrastructures vitales ont été endommagés, laissant les survivant·es face à un paysage de deuil et de ruines. Alors que les familles commencent…
Auteur: Marion Cubizolles