Vassily Kandinsky. — « Développement en brun », 1933.
Ainsi, au surlendemain du deuxième tour des élections législatives — majorité Rassemblement national (RN) ou pas — ce sera déjà l’ouverture d’un sommet de l’OTAN, du 9 au 11 juillet. La France en est un des membres fondateurs, comme elle l’a été de l’Union européenne (UE). Elle est aussi membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Son virage de bord politique vers une extrême droite de gouvernement, s’il venait à être confirmé, serait un choc considérable pour une grande partie de la communauté internationale, avec à la clé sans doute une accélération du déclassement diplomatique du pays.
Au menu de la réunion transatlantique, à Washington :
• le leadership de l’Alliance (une question déjà presque réglée : on passe d’un atlantiste pur jus à l’autre, le Néerlandais Mark Rutte succédant à partir d’octobre au Norvégien Jens Stoltenberg) ;
• le soutien à l’Ukraine (l’organisation doit prendre en main la coordination de l’aide) ;
• les tensions dans les Balkans (parce que c’est toujours là que le feu couve, et souvent là que tout explose) ;
• les relations avec la Chine (parce que le parrain américain voudrait bien enrôler l’OTAN dans sa « compétition systémique » avec l’empire du Milieu, en dépit des résistances de certains pays, notamment de la France).
Lire aussi Grégory Rzepski, « Désinvolture diplomatique », Le Monde diplomatique, juillet 2024.
Pékin, selon le secrétaire général actuel de l’OTAN « alimente le plus grand conflit en Europe depuis la seconde guerre mondiale », tout en se présentant comme non engagé, affirmant ne pas fournir directement d’armes à la Russie. La Corée du Nord, de son côté, aurait déjà livré plus d’un million et demi d’obus à la Russie : « Nous les voyons charger les wagons et…
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Auteur: Philippe Leymarie