Le château de Kerminy : un lieu de vie collectif, écolo et low-tech

« Le château accueille une résidence d’artistes, et on développe un projet agricole en parallèle qui s’appelle Cyclo-Farm », précise Dominique Leroy, artiste associé et co-initiateur de Kerminy.

« En tant qu’artiste, on considère le travail de la terre et la nourriture comme un projet artistique. Donc on n’est pas uniquement dans une logique de rentabilité sur la production. On va avoir une réflexion sur l’outillage, sur la technique, penser l’outil comme prolongement du corps. Et aussi une recherche sur les gestes, le corps, menée par Marina qui fait des recherches en danse et en somatique ». 

Implanté sur un territoire marqué par son dynamisme concernant la low-tech, Kerminy se pose également comme un lieu de réflexion et d’expérimentation dans ce domaine.

« La notion de low-tech est déployée sur différents projets, puisqu’il y a différentes entités dans le même lieu », poursuit Dominique Leroy.

« Avec Cyclo-Farm, on réinvestit les outils agricoles et on en invente de nouveaux avec le gisement de matériaux qu’on a aujourd’hui. On a tout un tas de matériaux qui sont mis au rebut, donc moi j’adore faire les recycleries, les décharges à métal, les décharges PVC… Je puise dans le gisement de matériaux transformés pour inventer des outils utiles pour notre lieu de maraîchage ».

Cette volonté se retrouve dans les tables chauffantes pour faire lever les semis, qui ont besoin d’une température de 20°C.

« Les maraîchers, habituellement, achètent leurs plants en industrie. Nous, on va essayer de détourner des matériaux et s’inspirer des techniques industrielles pour mettre au point nos techniques manuelles. On a récupéré des bacs en résine lorsqu’on a démonté l’ancienne piscine de Rosporden, c’était des placards des années 1970. On en a fait des bacs chauffés par le solaire plutôt que par l’électricité ».

La low-tech se déploie également sur d’autres aspects…

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Auteur: Marine Wolf