Dans un discours intitulé l’heure de vérité, à l’occasion la Journée mondiale de l’environnement, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’en est pris à l’industrie des combustibles fossiles, aux dirigeants des pays les plus riches et aux institutions financières.
Les industries fossile « les parrains du chaos climatique » (…) « engrangent des bénéfices records et se régalent de milliers de milliards de dollars de subventions financées par les contribuables ».
Il a appelé à « la fin de l’industrie des combustibles fossiles », qu’il accuse de dépenser des milliards de dollars pour tromper le public.
Déformer la vérité, entraver le progrès
« Nous devons tenir tête aux acteurs du secteur des combustibles fossiles qui, depuis des décennies, font preuve d’un inlassable zèle pour entraver le progrès », a déclaré le Secrétaire général dans un discours prononcé au Musée américain d’histoire naturelle.
« Des milliards de dollars ont été consacrés à déformer la vérité, à tromper le public et à semer le doute », a-t-il poursuivi.
Il a souligné que de nombreux gouvernements limitent ou interdisent la publicité pour les produits qui nuisent à la santé humaine, comme le tabac.
« Je demande instamment à tous les pays d’interdire la publicité des entreprises de combustibles fossiles. Et j’exhorte les médias et les entreprises technologiques à cesser d’accepter la publicité pour les combustibles fossiles », a dit le chef de l’ONU.
Il a exhorté l’industrie des combustibles fossiles à investir ses « profits massifs » dans la transition énergétique et a mis au défi les institutions financières à cesser de financer l’industrie fossile.
La limite des 1,5 degré ne tient plus qu’à un fil
Citant de nouvelles données fournies par d’éminents climatologues, M. Guterres a révélé que près de dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris,…
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Auteur: onufrance