Le combat de Sophia Aram contre les « cons »

Sophia Aram ne rigole plus. Les poings serrés, elle s’insurge, sur France 5, contre « ce virus », qui « en plus de toutes ces horreurs qu’il commet, il fait quelque chose de terrible, [il] nous divise ! Il oppose les uns aux autres. » Émue, elle lance ensuite un vrai appel du cœur : « Peut-être que le rôle de la culture, c’est de rassembler, de mettre fin à ces divisions, à ces oppositions. […] Il va falloir que l’on se pose tous et qu’on arrête de se foutre sur la gueule, qu’on oppose les Parisiens contre les Marseillais… On n’en peut plus de se foutre sur la gueule ! Nous, notre boulot en tant qu’artistes, c’est de dire, « ouais, faut qu’on se rassemble ». »

« Ouais, faut qu’on se rassemble ». Pourquoi pas. Voyons donc comment « la culture » de Sophia Aram « rassemble » tous les lundis matins sur France Inter. Autrement dit, que fait-elle pour « mettre fin aux divisions » ?

Contre les « crétins » et les « cons »

Le 13 avril 2020, par exemple, en plein confinement, et alors qu’aucune étude ne valide (ou n’invalide) encore l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19, elle estime, péremptoire, que cette molécule est « le plus formidable appeau à crétins de l’histoire de la pharmacopée. Une sorte d’exhausteur de bêtise, un révélateur de crétinerie. » On l’a compris, Sophia Aram n’aime pas les crétins… et encore moins les cons. Mais pas du tout. Dès la publication d’un article – retiré depuis – dans The Lancet invalidant selon des procédés douteux l’usage de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, elle tweete, furibonde : « Je ne sais pas si l’étude du Lancet clôt le débat scientifique sur la #Chloroquine, mais je sens venir le temps du plus gigantesque MUR DES CONS de l’histoire. » (22 mai)

Le 25 mai, juste après la parution de l’article en question, elle pérore sur France Inter : « Contrairement à Monsieur Douste-Blazy, sur ce sujet au moins, je ne passe pas pour une abrutie finie. » Puis, elle ajoute : « Je n’ai même pas d’avis sur la chloroquine […]. En revanche, si ça peut vous consoler, j’ai…

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Auteur: Mathias Reymond Acrimed