Le conflit et l'anarchie entravent l'acheminement de l'aide alimentaire à Gaza (PAM)

« En traversant la ville de Gaza jusqu’à Jabalia, la destruction est incroyable.  Dans le nord de Gaza, je n’ai pas vu un seul bâtiment intact et il y avait des bombardements constants avec des drones qui bourdonnaient au-dessus de nos têtes », a-t-il déclaré. 

« Les gens sont traumatisés et épuisés. Une femme qui avait perdu son mari m’a dit que cette guerre durait depuis 250 jours, mais qu’elle avait l’impression que cela faisait 250 ans ». 

Pillage, violence et insécurité 

L’anarchie née du désespoir à l’intérieur de Gaza entrave désormais les livraisons à partir du point de passage de Kerem Shalom, et le conflit actif se propage dans les régions du sud et du centre. Le personnel du PAM estime qu’il est presque impossible de fournir une aide suffisante pour répondre aux besoins croissants. 

« Il est de plus en plus difficile de faire notre travail », a déclaré M. Skau. 

« Le personnel passe cinq à huit heures à attendre aux points de contrôle chaque jour. Des missiles frappent nos locaux, bien qu’ils soient déconflictionnés. L’effondrement de l’ordre public signifie que nous sommes également confrontés au pillage et à la violence dans un contexte de vide sécuritaire important ».

Un patient de sept ans souffrant de malnutrition aiguë sévère et de déshydratation a été transféré dans un hôpital de campagne dans le sud de la bande de Gaza en avril, alors que la famine menaçait dans le nord.

Peur d’une famine catastrophique 

Le PAM craint que le sud de Gaza ne connaisse bientôt les mêmes niveaux catastrophiques de faim que ceux enregistrés précédemment dans le nord. 

M. Skau a mis en garde contre la détérioration rapide de la situation. 

« Un million de personnes ont été chassées de Rafah et sont piégées dans une zone très encombrée le long de la plage, dans la chaleur brûlante de l’été. Nous avons traversé des rivières d’eaux…

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Auteur: Nations Unies FR