Le Conseil d’État suspend la dissolution des Soulèvements de la Terre : un camouflet pour Darmanin

Pour la première fois depuis longtemps, l’instance du Palais-Royal s’oppose à une dissolution prononcée à l’initiative du ministre de l’intérieur, qui a trop usé l’article L212-1 du code de la sécurité intérieure, mieux connu sous le nom de loi Séparatisme, permettant la dissolution de toute association ou « groupement de fait » dont les agissements « troublent gravement l’ordre public ».

Le Conseil d’Etat avait été saisi par plus d’une trentaine d’associations et près de 150 000 personnes se sont déclarées sympathisantes au mouvement écologiste via une pétition. Le Conseil d’Etat a estimé qu’il existait « un doute sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents à l’encontre des personnes et des biens retenue par le décret de dissolution ».

La secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Marine Tondelier, a réagi la première au sein de la classe politique : « La justice a joué son rôle de rempart. C’est un gouvernement qui est condamné par la même justice française pour “inaction climatique”, qui n’arrive pas à s’attaquer au problème et qui, pour créer une sorte de diversion (…), préfère s’attaquer au messager. »

Grande victoire pour le mouvement écologiste, la décision du Conseil d’Etat démontre que le terme d’ « écoterrorisme » scandé par Gérald Darmanin à chaque manifestation pacifique, est complètement éhonté.

« S’agissant des violences alléguées à l’égard des biens, il ressort (…) que les actions promues par Les Soulèvements de la Terre ayant conduit à des atteintes à des biens se sont inscrites dans les prises de position de ce collectif en faveur d’initiatives de désobéissance civile et de “désarmement” de dispositifs portant atteinte à l’environnement, dont il revendique le caractère symbolique, et ont été en nombre limité. Eu égard au caractère circonscrit, à la…

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Auteur: La Relève et La Peste