La bibiliothèque universitaire de l’Université Paul-Valéry, à Montpellier. (Photo d’illustration de Mathieu Le Coz/ Hans Lucas)
Du 16 au 20 juin 2025, la direction des ressources humaines de l’Université Paul-Valéry et la médecine du travail organisent une “Semaine pour la qualité de vie et conditions de travail”, avec des coachs, sophrologues et autres ateliers pour “pour se relaxer au son du kigonki”… Mais sans les syndicats
Après le fameux “Master quantique” et les ateliers de “travail qui relie” inspirés du bouddhisme, l’Université Paul-Valéry serait-elle en train de franchir encore un cap dans l’entrisme des para-sciences et du développement personnel new-age à la fac ?
Du 16 au 20 juin 2025, la direction des ressources humaines de l’Université Paul-Valéry et la médecine du travail organisent une “Semaine pour la qualité de vie et conditions de travail”. Au programme, on retrouve notamment des ateliers sur l’alimentation, le sommeil, l’intelligence artificielle… Mais également des ateliers animée par une coach nommés “Cohésion de groupe : Soi et l’autre” ou des ateliers de relaxation musicale “Se taire ensemble pour se relaxer au son du kigonki”.
“Renforcer nos capacités d’adaptation à notre quotidien professionnel”
Le personnel pourra aussi assister à des séances de sophrologie pour “renforcer nos capacités d’adaptation à notre quotidien, personnel et professionnel.” “Le code du travail dit pourtant clairement que c’est au travail de s’adapter au travailleur et pas l’inverse”, peste une syndicaliste héraultaise de Solidaires formée sur les questions de développement personnel en entreprise.
Sur la fiche consacrée à la pratique sur le blog de Stéphanie de Vanssay, syndicaliste de l’UNSA spécialisée dans l’entrisme des pratiques ésotériques et des dérives sectaires dans l’enseignement, on peut lire : “La…
Auteur: Elian Barascud