Le 20 avril 2021
BOAO, Chine (Reuters) – Le président chinois Xi Jinping a appelé mardi à un rejet des structures de pouvoir hégémoniques dans la gouvernance mondiale, dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Pékin sur un éventail de plus en plus large de sujets, notamment des violations présumées des droits de l’homme.
S’exprimant lors du Forum annuel de Boao pour l’Asie, Xi a critiqué les efforts déployés par certains pays pour « construire des barrières » et « découpler », ce qui, selon lui, nuirait à tout le monde et ne profiterait à personne.
La Chine appelle depuis longtemps à une réforme du système de gouvernance mondiale afin de mieux refléter un éventail plus large de perspectives et de valeurs de la communauté internationale, y compris les siennes, plutôt que celles de quelques grandes nations.
La phrase en caractères gras est erronée. La Chine n’a pas demandé une « réforme du système de gouvernance mondiale », mais à un retour au système de gouvernance mondiale existant, que l’« Occident » a eu tendance à ignorer ces dernières années.
Voici la section pertinente de son discours (c’est nous qui soulignons) :
Nous devons nous consulter sur un pied d’égalité pour créer un avenir de bénéfices partagés. La gouvernance mondiale doit refléter l’évolution du paysage politique et économique dans le monde, se conformer à la tendance historique de paix, de développement et de coopération gagnant-gagnant, et s’occuper des besoins réels pour relever les défis mondiaux. Nous devons suivre les principes de consultation étendue, de contribution conjointe et d’avantages partagés, défendre le véritable multilatéralisme et rendre le système de gouvernance mondiale plus juste et équitable. Nous devons sauvegarder le système international centré sur l’ONU, préserver l’ordre international fondé sur le droit international et défendre le système commercial multilatéral avec l’Organisation mondiale du commerce en son centre. Les affaires mondiales doivent être traitées par le biais d’une vaste consultation, et l’avenir du monde doit être décidé par tous les pays travaillant ensemble.
La « sauvegarde », la « préservation » et le « maintien » des lois et organisations existantes ne constituent pas un « appel à la réforme » du système de gouvernance mondiale, mais un appel à un retour à ses fondements, qui ont été établis après la Seconde Guerre mondiale. L’auteur de Reuters prétend, comme certains politiciens…
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Auteur: Moon of Alabama Le grand soir