Dans le sac à dos de leur époque, les enfants ont à supporter le poids de guerres atroces qu’ils craignent de voir jaillir par la fenêtre de leur chambre et faire exploser leur poster de panda. Il y a aussi une planète qui suffoque, et c’est très lourd. Plus des filles maltraitées, des réseaux pas très sociables, des coquillettes qui pèsent (pour le porte-monnaie) + 57 % depuis l’an dernier et des devoirs de maths pour lundi… Et encore des devoirs de mémoire pour sauver la République. Au secours !
« J’ai beaucoup aimé ce livre car il y a de très beaux dessins, je trouve qu’il est bien écrit et qu’il pourrait être mis dans les collèges, voire dans les écoles sans problème. Je ne connaissais pas cette histoire et j’aimerais que les professeurs d’histoire en parlent à leurs élèves car c’est très intéressant. »
Louis, 14 ans, en stage d’observation à Politis.
Bien sûr, dans un tel contexte, et sans la boussole de l’histoire, les enfants se laisseraient si facilement aimanter par n’importe quel pôle. Alors vive l’histoire dès le plus jeune âge ! Mais loin de ce concept peu engageant de devoir de mémoire, n’est-ce pas plutôt du côté du besoin et de la nécessité qu’il faut chercher ? Nécessité d’échanger pour apprendre à décrypter, à recouper, à se positionner, tout en se créant des balises citoyennes critiques. Et pour ce chantier de transmission active, à côté des leçons du livre d’histoire, il y a les histoires.
À côté des leçons du livre d’histoire, il y a les histoires.
Dans notre petite Rue du monde, nous misons depuis plus de vingt-cinq ans sur la force des histoires parce qu’elles…
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Auteur: Alain Serres