Pour ceux qui l’ignorent encore, le drop-shipping est une pratique commerciale « moderne » qui ajoute une étape supplémentaire entre un marchand sur internet et son client. Le drop-shipper, un commerçant parasite sans scrupule, va virtuellement générer du profit en gonflant les prix de produits low-cost qui sont déjà en vente directe sur des sites chinois bien connus comme Aliexpress ou Wise. Celui qui réalise l’achat reçoit donc un produit commandé directement de Chine tout en ayant payé une commission importante à un entremetteur anonyme. Dans de nombreux cas, cet entremetteur parasite ment sur la qualité et l’origine des produits afin de pouvoir gonfler artificiellement les prix pour générer des profits colossaux sans aucun effort depuis un simple ordinateur. Ils ne sont généralement pas assurés, souvent pas déclarés, n’assurent aucun suivi des produits et ne réalisent aucun test sanitaire, mettant parfois la santé de leurs clients en danger. Ce cancer du web, qu’il est impossible de confondre avec une démarche commerciale classique, se généralise sur les réseaux sociaux à grand renfort de campagnes marketing. Voici comment les repérer et s’en prémunir.
À mesure qu’il est dénoncé, le drop-shipping voit fleurir pléthore de défenseurs. Sans doute est-ce parce qu’à la manière de l’évasion fiscale, ce phénomène trouve son soutien dans les espoirs d’ascension financière rapide encouragée par la start-up nation et son capitalisme 3.0. « Voilà bien une manière comme une autre de s’en sortir » lira-t-on en commentaire. « Dans un monde où tout individu tente de prendre sa part, pourquoi s’en priver ? », rabâchent-t-ils. Bref. Le drop-shipping laisse tout simplement miroiter dans le regard de certains un exemple de gain par le mérite, celui d’avoir été malin en manipulant les autres, dans un monde nécrosé par les démarches commerciales permissives. Le but légitimé ? Atteindre,…
Auteur: Sharon Houri
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