Le G7 fait un pas timide vers la fin du charbon

« Décennie critique », « triple crise mondiale », « urgence à agir »… Les pays du G7 utilisent des mots forts dans leur déclaration finale (en anglais) publiée le 30 avril, à l’issue d’une rencontre de leurs ministres du climat, de l’énergie et de l’environnement, organisée à Turin.

Parmi les divers engagements pris par les sept puissances, figure notamment celui d’ « éliminer progressivement la production actuelle d’électricité au charbon » et de fermer leurs centrales à charbon « au cours de la première moitié des années 2030 », soit avant 2035. C’est la première fois qu’un tel accord collectif est pris. Avec une exception pour les centrales adossées « à des dispositifs de captage et de stockage du CO2 », une technologie dont l’efficacité divise. Les pays du G7 ont également rappelé leur engagement à tripler les énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030, comme cela avait été acté lors de la COP28.

Et le gaz ?

Mais le compte n’y est pas encore. L’ONG 350.org estime que cet accord ne répond pas à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. « Les experts affirment que les pays du G7 et de l’OCDE doivent éliminer progressivement le charbon dans tous les secteurs d’ici à 2030 et prendre des mesures urgentes pour éliminer progressivement le pétrole et le gaz fossile », souligne-t-elle dans un communiqué (en anglais).

En effet, une étude de Climate Analytics, publiée le 23 avril (en anglais), estime que les pays du G7 sont « considérablement en retard » en matière d’action climatique. « Ils sont en passe de réaliser à peine la moitié des réductions d’émissions de gaz à effet de serre nécessaires d’ici 2030 pour atteindre l’objectif de 1,5 °C de l’accord de Paris », constate l’organisation.

Pour rester dans les clous, l’institut mondial de science et de…

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Auteur: Fabienne Loiseau