Donald Trump avait promis, Donald Trump s’exécute. Depuis son investiture il y a un mois, Donald Trump enchaîne la signature de décrets en attaquant la science en son cœur.
Des milliers de scientifiques sont menacés et licenciés pour “mauvaise performance”, alors même qu’il était parfois question de promotion. A la suite d’un décret avec une liste de mots-clefs, des projets ne toucheront plus de subventions ou seront interdits s’ils comportent les mots “changement climatique”, “diversité”, “activisme”, “égalité”, “femme”, etc.
Des financements annulés, des scientifiques virés et d’autres qui envisagent de changer de métier ou de pays, des étudiants qui ont peur pour leur avenir, des informations climatiques effacées… Trump fait disparaître toute réalité qui ne va pas dans dans le sens de son idéologie et de ses intérêts économiques et cela ne fait qu’un mois que l’administration Trump est de retour au pouvoir.
LE GIEC attaqué
Ces méthodes fascistes, parce qu’il faut bien dire le nom, ont et auront des conséquences mondiales. Le président argentin Javier Milei avait été le premier à réduire drastiquement les budgets pour la recherche l’année dernière, mais lorsque ce sont les Etats-Unis, plus grand émetteur historique d’émissions de CO2 et 2e émetteur annuel mondial, la force du signal est toute autre.
Afin d’illustrer cela, quoi de mieux que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Cette semaine de nombreuses sessions de travail ont lieu à Hangzhou en Chine où les scientifiques doivent se mettre d’accord sur le périmètre des prochains rapports à venir (AR7).
Comme le rappelle Valérie Masson-Delmotte sur Bluesky, “Kate Calvin, scientifique en chef de la NASA, conseillère principale en matière de climat et coprésidente du rapport du groupe de travail III du GIEC, n’a pas été autorisée à assister à la 62e séance plénière du…
Auteur: Thomas Wagner