À l’heure des grandes sécheresses et des multiples crises sociales, le coût environnemental du golf pose question. Et même s’il n’est évidemment pas le problème écologique le plus important, il symbolise un système irresponsable à deux vitesses. Mise au point.
Historiquement connu comme l’un des sports prisés par les plus fortunés, le golf, même s’il s’est ouvert à un public plus large, reste lié dans l’imaginaire collectif au luxe et à l’excès. Il faut dire que par bien des aspects, il continue de créer la polémique.
Un loisir de riches ?
À l’origine et pendant longtemps, le golf était bien réservé aux aristocrates et pratiqué dans des associations privées. Dans une certaine mesure, il a tout de même fini par accepter une population plus contrastée. Malgré tout, lorsque l’on débute, entre le matériel (clubs, chaussures, équipements…), l’accès au parcours et les leçons pour apprendre, la facture peut vite grimper jusqu’à plusieurs centaines d’euros. Une dimension qui, ajoutée au sentiment d’entre-soi historique généré par ce sport, en fait une discipline excluante des classes les plus populaires.
À l’échelle mondiale, là aussi, ce sport est loin d’être aussi populaire que le football. Ainsi, même s’il existe des terrains dans 82 % des États du monde, les 38 000 zones réservées à cette activité sur la planète sont essentiellement concentrées sur une dizaine de nations développées, dont près de la moitié aux États-Unis. Au niveau de l’humanité, il en va de même pour ses 90 millions de pratiquants qui habitent pour la plupart un pays riche.
Une discipline gourmande en eau
Si le débat sur le niveau social des pratiquants du golf ouvre aux questions sociales, c’est surtout en le mettant en perspective avec son empreinte environnementale que le véritable problème apparaît.
A l’heure du dérèglement…
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Auteur: Simon Verdiere