Le gouvernement dévoile le nouveau plan national d’adaptation au changement climatique dans un contexte maussade pour l’écologie

Attendu depuis plus d’un an, le troisième plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) a finalement été présenté par le gouvernement ce lundi 10 mars. Ce document d’une cinquantaine de pages, essentiellement élaboré sous Élisabeth Borne et Gabriel Attal, fixe une série d’objectifs destinés à renforcer la prise en compte des enjeux d’adaptation climatique dans l’ensemble des politiques publiques, de la santé au logement, en passant par le travail, l’agriculture et l’urbanisme. L’ex-Premier ministre, Michel Barnier, en avait dévoilé une première mouture en octobre, qui a par la suite été soumise à consultation publique. Mais entretemps, la censure, les coupes budgétaires puis, ces dernières semaines, l’actualité internationale avec la spectaculaire remise en cause par Donald Trump de l’ordre mondial en place depuis la fin de la Guerre froide, semble avoir remisé la question écologique dans les fins fonds du débat public.

« Le dérèglement climatique n’est pas, comme voudraient nous le faire croire certains populistes, une vue de l’esprit », a martelé Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, lors de la conférence de présentation. Alors que sa principale préoccupation est désormais de ramener ce sujet au centre du jeu, la locataire de l’hôtel de Roquelaure a longuement insisté sur le poids de la facture…

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Auteur: Romain David