Tribune de l’actrice et activiste Emma Thompson, publiée sur le site de Greenpeace International.
Les balades en gondole font partie de la découverte traditionnelle de Venise, pour les touristes qui peuvent se le permettre. Lors de ma dernière visite, j’ai pour ma part choisi un bateau différent, mais tout aussi emblématique. We Are Here Venice, une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la sauvegarde de cette ville durement affectée par le dérèglement climatique et de nombreuses activités humaines, m’a invitée à bord du Rainbow Warrior, un bateau de Greenpeace, qui n’était clairement pas venu sur place pour faire du tourisme.
J’ai participé à deux expéditions en Arctique avec Greenpeace : l’une sur l’Esperanza (aujourd’hui disparu, mais je n’y suis pour rien !) et l’autre sur l’Arctic Sunrise. J’y avais rencontré deux membres de l’équipage qui sont désormais sur le Rainbow Warrior, toujours aussi engagés dans la lutte pour la justice climatique dans le monde entier.
Emma Thompson, à bord du Rainbow Warrior de Greenpeace à Venise, soutient l’initiative citoyenne européenne (ICE) visant à interdire les publicités et les parrainages en faveur des combustibles fossiles dans l’Union européenne.
Il y a quelques semaines, alors que la Grande-Bretagne battait non seulement son propre record de température, mais aussi ceux de Cuba, de Singapour et du Panama, des gens continuaient à scander que tout cela était parfaitement normal et qu’il s’agissait d’une journée ensoleillée ordinaire. Dans quel monde imaginaire ces gens vivent-ils, et qui l’a bâti pour eux ? Mon voyage à Venise m’a aidé à répondre à cette question.
Je ne le savais pas en arrivant, mais les activistes de Greenpeace se préparaient à une action qui consistait à parcourir les canaux de la cité lagunaire sur des bateaux traditionnels, tout en brandissant les logos des grandes entreprises pétrolières et gazières européennes qui pratiquent le greenwashing (des techniques de marketing qui tentent de nous convaincre que ces entreprises sont respectueuses de l’environnement alors qu’elles veulent, au contraire, aggraver notre dépendance aux combustibles fossiles). Voilà ce qui tue la planète. Les activistes ont ironiquement annoncé qu’il s’agissait de la dernière visite guidée de Venise, car la ville risque d’être submergée en raison des impacts climatiques dans la région méditerranéenne, comme ceux auxquels nous avons assisté récemment avec les vagues de…
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Auteur: Greenpeace France