« À hauteur d’eau », performance artistique interrogeant l’aménagement du littoral imaginé par l’architecte Feda Wardak, devait se tenir au Relecq-Kerhuon la semaine dernière. Elle a été annulée pour des raisons « de sécurité », explique le maire Laurent Péron.
« Une œuvre architecturale monumentale (…), une performance dans laquelle des corps, des eaux et la ligne de côte structureront un récit pour tenter de signifier certaines contradictions liées à l’aménagement du territoire et du littoral brestois face à la montée des eaux ». C’est par ces mots que Feda Wardak, architecte, décrivait son projet artistique « À hauteurs d’eau » qui devait s’installer au Relecq-Kerhuon. Sur une proposition du Quartz, la commune avait accepté d’accueillir cette « structure éphémère ».
Mais, ce projet, avec des représentations prévues du 17 au 21 juin, est finalement tombé à l’eau. Anne Tanguy, directrice du Quartz, évoque plusieurs raisons : « C’est un projet lancé il y a plusieurs années, déjà repoussé, et fragilisé par le suivi de plusieurs directions. Par ailleurs, il n’était pas assez mûr d’un point de vue de la sécurité des publics. Enfin, il y a un contexte politique non négligeable ».
« Le politique n’a pas sa place dans le culturel »Ce contexte politique, est-ce la construction de la résidence haut de gamme sur le site de la Cantine du Moulin-Blanc, qui a suscité d’importantes interrogations et oppositions ? Pour le maire de la commune, Laurent Péron, il n’y a aucun lien : « Quand on a validé cette collaboration avec le Quartz, on avait déjà connaissance du projet de résidence, donc ça n’a pas de sens. De plus, il n’est pas interdit de s’interroger. Le politique n’a pas sa place dans le culturel », affirme l’élu.Il explique l’annulation pour des raisons de sécurité : « C’était quand même une structure équivalente à quatre étages, avec une partie…
Auteur: Claude Morizur