Le meilleur remède contre l’éco-anxiété

Terme quasiment inconnu du grand public jusque-là, l’éco-anxiété a fait une irruption impressionnante dans le champ public en 2019 et est entrée au dictionnaire Le Robert en 2023.

En quelques années, l’éco-anxiété est devenue une sorte de nouveau mal du siècle. Au point que dans son rapport annuel publié en octobre 2023, le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) estimait que huit Français sur dix expriment un sentiment fort d’anxiété face aux dérèglements climatiques.

Dans un contexte où les records de températures ne cessent d’être pulvérisés, à la fois à l’échelle de la planète et dans les océans, et alors qu’on assiste dans le même temps à une régression sans précédent des règlementations environnementales en France, on peut considérer que le terme a encore de beaux jours devant lui.

Comment définir l’éco-anxiété ?

Le terme éco-anxiété a été défini en 2017 par l’American Psychology Association comme “la peur chronique d’un désastre environnemental en cours ou futur”. Dans une acception large, elle peut englober un spectre plus étendu de sentiments négatifs : désespoir, angoisse, colère… Les symptômes cliniques auxquels ces émotions peuvent être associées sont  également variés : divers troubles du sommeil, nervosité, trouble anxieux généralisé, dépression.

Devant ce trouble qui prend des proportions inquiétantes, il est de bon ton de chercher à y trouver des réponses. Or, face à la question de l’éco-anxiété, le problème réside dans le fait que les réponses qui sont avancées sont loin d’être suffisantes: elles sont soit fallacieuses, soit inadaptées, soit insatisfaisantes.

En effet, les réponses proposées à l’éco-anxiété tiennent généralement en trois catégories : la minimisation voire le déni, l’individualisation du problème, ou le constat auquel on a encore du mal à donner une suite.

L’éco anxiété ne peut plus être minimisée

La…

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Auteur: Kévin Jean