Le Mexique interdit le maïs OGM et le glyphosate

Tout a commencé en mars 1999, dans le port de Veracruz, lorsque des activistes de Greenpeace Mexique ont prélevé des échantillons de cargaisons de maïs qui venaient d’arriver des États-Unis à bord de trois bateaux. Les prélèvements ont été envoyés en Autriche à des fins d’analyse. Quelques mois plus tard, le verdict tombait : du maïs transgénique était bel et bien importé des États-Unis au Mexique, sans aucune autorisation ni évaluation des risques pour la santé et l’environnement.

Deux ans plus tard, des scientifiques de l’université américaine de Berkeley confirmaient que du maïs indigène avait été contaminé par du maïs OGM dans l’État de Oaxaca.

Dès lors, la société civile mexicaine s’emparait du débat sur les OGM, jusqu’ici confisqué par les autorités et les lobbies de l’agroalimentaire. Au fil des années, Greenpeace Mexique n’a eu de cesse de dénoncer les dangers des OGM et de défendre le modèle agricole paysan, comme en témoigne la série de photos ci-dessous.

Manifestation dans le port de Veracruz contre l’importation d’OGM américains.Décembre 1999, © Greenpeace / Saúl Ramirez

Manifestation dans un champ de maïs pour mettre en valeur la diversité des espèces indigènes de maïs. Octobre 2001, © Greenpeace / Tomas Bravo Garcia

Les activistes bloquent un train chargés d’OGM américains, juste après son passage à la frontière.Août 2003, © Greenpeace / Virginia Lee Hunter

Les activistes tracent un point d’interrogation géant dans un champ de maïs de l’État de Oaxaca, dénonçant ainsi les incertitudes et les dangers de la contamination par du maïs OGM.Août 2006, © Greenpeace / Gustavo Graf

« Aujourd’hui, nous luttons pour notre maïs » : devant le monument des patriotes, Greenpeace interpelle la FAO réunie à Guadalajara.Février 2010, © Agustin Martinez / Greenpeace

Les activistes déploient une banderole de 23 m2 sur un pont de l’État de Chihuahua pour demander l’instauration d’un moratoire sur le maïs OGM.Décembre 2011, © Prometeo Lucero / Greenpeace

Des activistes de Greenpeace et des membres des communautés mayas forment une chaîne humaine sur le site d’Oxquintoc pour dire « non aux OGM » et défendre l’agriculture traditionnelle.Mai 2012, © Guadalupe Szymanski / Greenpeace

Greenpeace interpelle le président mexicain sur le Zócalo, la place centrale de la capitale, pour lui demander de protéger l’agriculture…

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Auteur: Greenpeace France