Dans son éditorial, Benoît Bréville prévient que les assureurs se porteront pâles face aux changements climatiques : « Monsieur Henri de Castries, alors patron du groupe Axa, avait prévenu dès 2015 : si la crise climatique vient à s’aggraver, mieux vaut ne pas trop compter sur les compagnies d’assurances. « Une augmentation de deux degrés de la température moyenne dans le monde peut encore être assurable, annonçait l’homme d’affaires, mais ce qui est certain, c’est qu’une hausse de quatre degrés ne l’est pas. » Finalement, un réchauffement de 1,2 °C a suffi pour que State Farm, l’un des poids lourds du secteur, tourne le dos à la Californie. En cause ? Une « augmentation rapide de l’exposition aux catastrophes ». Depuis un an, l’entreprise n’y signe donc plus de nouveaux contrats pour les habitations et les commerces, et elle vient de résilier 72 000 polices. Un procédé de plus en plus courant aux États-Unis, notamment en Louisiane, où 17 % des propriétaires ont vu leur contrat annulé en 2023. Les clients malheureux peuvent se tourner vers la concurrence, qui leur proposera des tarifs prohibitifs et des clauses baroques, comme le refus de couvrir les catastrophes qui, comme les ouragans, portent un nom.
Aurélien Bernier se demande s’il faut désobéir à l’Union européenne : « Le 9 juin, l’élection des eurodéputés opposera des partis qui s’accommodent de la primauté des règles communautaires sur les lois nationales. En France, cette suprématie a été confortée par des décisions de justice et par un consensus entre libéraux et socialistes. En irait-il de même si demain la droite et l’extrême droite dominaient le Parlement européen ? Et qu’en pense la gauche ? »
Pour Jean de Gliniasty, la France et le Sud global ont raté leur rendez-vous : « Après avoir longtemps cultivé une diplomatie autonome, la France ne cesse de s’aligner sur le reste de l’Occident….
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Auteur: Bernard GENSANE