Le navet : cinq conseils pour le faire entrer au box-office de vos recettes

Il traîne encore une mauvaise réputation qui remonte au Moyen Âge ! Le navet était un légume commun, très peu cher, méprisé, voire vulgaire, souvent qualifié de fade. Comme d’autres légumes de sa famille, les crucifères, le navet a été très consommé durant les périodes de disette, car sa résistance au froid, sa capacité de conservation en ont fait un légume de crise.

Au fil du temps, plusieurs expressions peu flatteuses sont nées autour de lui : « Avoir du sang de navet » exprime le manque d’énergie, la faiblesse, la manque de courage. De même, au cinéma, le « navet » désigne un film médiocre, bâclé, sans intérêt, mal joué, un mauvais film quoi… Pourtant, le navet peut se révéler flamboyant selon le rôle qu’on lui attribue !

Quelles sont les différentes variétés de navets ?

Difficile de tous les citer, il existe plus de 150 variétés dont plus d’une trentaine sont françaises réparties dans trois grandes familles : variétés précoces, variétés de saison et variétés tardives.

La forme du navet est très variable : sphérique, allongée, plate… ainsi que sa couleur : jaune pâle, blanche, noire, bicolore rose-blanc. Citons un joli navet d’hiver qui illumine les pot-au-feu et les mijotés : le navet boule d’or qui est un légume ancien, jaune vif et très lisse avec une saveur sucrée.

Également, le navet demi-long de Croissy est une variété à rave blanche cultivée pour sa racine très charnue qui peut jusqu’à 25 cm voire 30 cm. Sa culture est adaptée à la région Nord. Enfin, le navet rouge hâtif à feuille entière est une variété précoce, racine volumineuse et aplatie à collet rouge violacé, tandis que le navet boule de neige est complètement blanc.

Comment bien choisir le navet ?

Ses couleurs doivent notamment être vives, qu’il s’agisse de sa partie blanche comme de sa partie rosée. Des taches ou flétrissures indiquent une racine abîmée, qui n’est plus…

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Auteur: Sonia Ezgulian