Le nazisme, les poulets sans tête et le NOM DU petit PÈRE des peuples — PETRONILLA PETRONILLUM

Un choc qui n’est toutefois pas le même pour tous. Pour la grande majorité des pays du sud, les bouleversement politiques et surtout économiques qui secouent notre planète, et qui certainement vont se prolonger, y compris par une insécurité alimentaire dans les pays les plus fragiles, pourraient néanmoins déboucher sur un nouveau paradigme, un monde multipolaire, moins couplé aux attentes (aux ordres) de l’empire. Pour le dire autrement, ces bouleversements apporteraient un grand soulagement pour les deux tiers du globe.

À l’opposé, le chemin que prennent les pays occidentaux, jusqu’à présent hégémoniques, en particulier l’Europe, et dans une (un peu) moindre mesure les États Unis, ressemble à une spirale suicidaire depuis qu’ils se sont désormais ouvertement déclarés « ennemis » de la Russie (et de la Chine) – qui n’avaient rien demandé.

Car ce qui devait arriver un jour, et qu’avaient prévu un certain nombre d’observateurs depuis trente ans, en conséquence de l’avance de l’Otan vers l’Est, du mépris et de l’humiliation constants apportés à la Russie, a eu lieu. La Russie (avec le soutien implicite de la Chine) a fini par taper du poing sur la table et imposer son refus catégorique à la volonté de puissance et de coercition des États-Unis à son égard. Après huit ans de pourparlers diplomatiques sans issue dans la crise opposant Kiev aux deux républiques autoproclamées du Donbass, la Russie est entrée en Ukraine pour libérer cette région russophone, démilitariser (désotaniser) et dénazifier le pays.

En Europe, la réaction à cette riposte sans équivoque de la Russie a ressemblé à une sorte de sidération, à la panique dans une basse-cour, jusqu’à ce que les États-Unis imposent à ces poulets sans tête la marche de manœuvre que l’on sait : des sanctions innombrables contre la Russie et leurs effets boomerang croissants et incontrôlables, le soutien sans faille et la mise au pinacle de la « démocratie » ukrainienne (issue du coup d’état de 2014) sans doute la plus corrompue d’Europe, l’admiration obligée de cette société si fraternelle, où l’on emprisonne les opposants, réprime et assassine impunément les russophones et où l’on défile au pas de l’oie en faisant le salut nazi tous les dimanches. Sans compter la fourniture d’armes à la pelle, dont on ne connaît pas la destination réelle pour la plus grande part, dans une guerre que l’on voudrait d’usure contre la Russie, quitte à ce que ce soit « jusqu’au dernier ukrainien » (qui manifestement…

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Auteur: PETRONILLA PETRONILLUM Le grand soir