Dimanche, trois rassemblements, trois récits. Le RN a tenté de mobiliser ses troupes à Paris pour soutenir Marine Le Pen, condamnée pour avoir détourné 4 millions d’euros d’argent public, tout en criant au complot des « juges rouges ». Gros flop, la place est vide.
Renaissance, de son côté, a organisé un meeting mettant en scène « l’unité » du bloc central, renvoyant dos à dos ses adversaires déclarés : La France Insoumise et le Rassemblement National. Gabriel Attal prend des allures de futur candidat en misant sur un storytelling creux et des formules prêtes à tweeter.
Et la gauche ? LFI, Écolos et Génération.s appellent à une riposte immédiate contre l’extrême droite et se mobilise place de la République. Mais le PS et le PCF préfèrent bouder la manif, pour ne pas « trop politiser » l’état de droit. À force de se diviser, la gauche oublie l’essentiel : faire front.
Auteur: Le Média