La couverture du livre "Nantes, ville révoltée" et la citation de la chronique du média Le Poing : "Cette contre-visite de Nantes qui se lit avec gourmandise est une invitation à cultiver nos repères, nos mémoires et nos récits pour y puiser l’allégresse révolutionnaire qui nous permet de se dresser face au monde."

Le Poing chronique notre livre


Le média Le Poing, basé à Montpellier, a publié cette chouette chronique de notre ouvrage “Nantes, ville révoltée”. Lisez et suivez Montpellier Poing Info, excellent média engagé, dont nous sommes partenaires et camarades.



“Nantes, ville révoltée – Une invitation à cultiver son allégresse révolutionnaire


L’imaginaire de la génération militante issue des luttes contre la loi travail en 2016 a largement été forgé par les récits de Nantes Révoltée. Devenu Contre Attaque, le média que Darmanin voulait dissoudre a récemment publié, aux éditions Divergences, le livre Nantes, ville révoltée qui nous propose une contre visite de la cité des Ducs à travers le récit fictif de Claude, un jour d’émeute.

L’ouvrage se défend d’être un livre d’histoire, mais c’est bien l’un des documents les plus complets sur l’histoire des luttes sociales à Nantes. L’effervescence insurrectionnelle des milles anecdotes que l’on se délecte à lire se heurte au développement sans fin d’une Métropole monstrueuse aux allures de prison. Un livre à se procurer de toute urgence pour se convaincre qu’«il n’est pas de révolution qui ne soit pas le produit d’un territoire et des gens qui l’habitent».

Qu’on se le dise : Le Poing, comme tant d’autres médias engagés, a été influencé par le succès de Nantes révoltée. Ses récits d’émeutes vécus de l’intérieur ont affirmé le cœur de notre ligne éditoriale : parler des luttes sociales du point de vue de celles et ceux qui les font.

Ce souffle nantais impulsé sur toutes les manifs ne vient pas de nulle part. C’est le frisson des émeutiers de 1830, des résistants fusillés sur la Cour des 50-Otages, des grèves insurrectionnelles de 1955 («Un jeune maçon, Jean Rigollet, est tué par balles […] C’est à partir de cette date que les syndicats locaux s’accordent pour ne plus jamais déclarer de manifestation en préfecture»), des assauts…

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Auteur: B