La puissance des GAFAM au service du pouvoir.
Depuis la prise du Capitole par des millitant·e·s pro-Trump à l’appel du futur ancien président des États-Unis lui-même, le débat public se cristallise autour de la censure dont Trump est victime sur les différents réseaux sociaux.
Facebook, Twitter, Instagram ont tous les trois mis un terme à la frénésie numérique de Donald Trump, amenant une question clivante. Faut-il le censurer ?
Pour lever toute ambiguïté sur notre position – il suffit de nous lire pour la connaître – Trump nous répugne. Sa ligne sexiste, raciste, identitaire, conservatrice, et son libéralisme autoritaire sont tout ce que nous combattons, chaque jour. Et, au plus profond de nous, nous nous réjouissons de voir un tel ennemi réduit au silence médiatique.
Pour autant, la censure nous interroge.
À qui profite-t-elle ? Que nous dit elle sur la puissance des Mark Zuckerberg & Co ? Faut-il laisser à des entreprises privées, au fonctionnement capitaliste et vertical la possibilité de brider l’expression ? Faut-il nous réjouir d’une telle décision ou nous en inquiéter ?
Qui est victime de la censure des réseaux sociaux ?
La censure sur les réseaux sociaux ne date pas d’aujourd’hui, et si elle est inédite dans son ampleur par le fait que le futur ex-président de la première puissance mondiale en soit victime, il y a des précédents inquiétants.
Rappelons-nous des censures et des baisses d’audience que les pages militantes proche du mouvement des gilets jaunes et du mouvement autonome – a l’instar de cerveaux non disponibles – ont connues au cours de l’été et de l’autonome 2019.
Des pages Facebook relayant les mobilisations et relatant des évènements du contre-sommet du G7 avaient été réduites au silence plusieurs semaines pour des raisons restant plus d’un an plus tard sans réponse.
Sur Twitter, plus récemment, divers compte de journalistes ou de militant.e.s ont été bloqués…
Auteur: CerveauxNonDisponibles
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