Le procès pénal de Hunter Biden pour détention illégale d’arme à feu a plongé mardi dans les addictions passées du fils cadet du président américain, à cinq mois de l’élection entre le démocrate et son rival républicain Donald Trump tout juste condamné.
Hunter Biden, un avocat et homme d’affaire de 54 ans reconverti en artiste et qui s’est sorti d’années d’addictions à la drogue et à l’alcool, est une cible privilégiée des adversaires de son père – Donald Trump au premier chef – qui le voient en talon d’Achille du locataire sortant de la Maison Blanche.
Comme lundi, la Première dame Jill Biden était présente au tribunal fédéral de Wilmington, dans le petit Etat du Delaware –fief sur la côte est du clan Biden– a constaté un journaliste de l’AFP.
Jill Biden a pris place deux bancs derrière son beau-fils Hunter, entre l’épouse de ce dernier, Melissa Cohen Biden, et Ashley Biden, la fille du président, pour ce procès qui devrait durer une à deux semaines.
« Personne n’est au-dessus des lois. Qui que vous soyez et quel que soit votre nom », a tonné le procureur Derek Hines, à l’instar de ce qu’ont martelé depuis des mois tous les procureurs qui poursuivent au civil et au pénal Donald Trump et sa famille.
Crack
Hunter Biden est poursuivi pour avoir menti sur sa consommation de drogues lorsqu’il avait acquis une arme à feu en 2018, ce qui est considéré comme un délit aux Etats-Unis.
Ont été diffusés mardi pour les 12 jurés des extraits très durs du livre audio des mémoires de Hunter Biden « Les Belles Choses » (2021), dans lequel il raconte sa consommation de crack, la vodka bue au goulot, les errances nocturnes en quête de drogue autour de supérettes miteuses, les…
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Auteur: AFP