Le programme du Front populaire dessine un avenir écologique

Sur l’estrade de la Maison de la chimie, à Paris, tout le monde se succède au micro pour affirmer que c’est un moment « historique ». La veille, dans la soirée du 13 juin, les quatre principaux partis de gauche français — Les Écologistes, La France insoumise (LFI), le Parti communiste (PC) et le Parti socialiste (PS) — sont tombés d’accord sur un programme commun et des candidatures uniques, en vue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le 9 juin, en seulement quatre jours — « et quatre nuits ! » s’amuse à rappeler Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes —, ces forces politiques ont accouché d’une alliance : le Nouveau Front populaire.

Le « contrat législatif » de cette coalition, rendu public le 14 juin, contient 24 pages et près de 150 mesures. Certaines à adopter dans les « 100 premiers jours » après la potentielle élection d’une majorité de députés du Nouveau Front populaire — et la nomination d’une ou un Premier ministre issu de cette formation — et d’autres à mettre en place dès les deux premières semaines suivant le scrutin. « Il s’agit de proposer au pays une rupture totale avec la politique d’Emmanuel Macron pour répondre aux besoins immédiats du peuple et faire la bifurcation écologique aujourd’hui indispensable », résume Manuel Bompard, député sortant et coordinateur de La France insoumise.

Refus de l’A69 et des mégabassines

Le programme comprend effectivement des mesures écologiques fortes, voire presque inattendues. Dès les quinze premiers jours après son installation, le Nouveau Front populaire prévoit par exemple de décréter un moratoire sur tous les grands projets d’infrastructures autoroutières en Hexagone. Les partis de gauche étaient pourtant divisés depuis plusieurs années sur ce sujet, la plupart étant opposés au chantier…

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Auteur: Justine Guitton-Boussion