Le RN a beau proposer de substituer à l’impôt sur la fortune immobilière un impôt sur la fortune financière, il n’envisage nullement de mettre davantage à contribution les plus riches et les multinationales. Sans surprise, Renaissance maintient de son côté son cap néolibéral. En matière de fiscalité, de rémunération, de services publics, de protection sociale et d’écologie, un seul programme sur les trois proposés remet en cause les principes néolibéraux.
En effet, quels que soient les débats au sein des mouvements qui composent le Nouveau Front Populaire et au sein du mouvement social, le fait est que les propositions qu’il porte constituent une rupture avec la période antérieure. Cela explique d’ailleurs que ce soit le programme le plus critiqué par les grands médias qui usent et abusent de la peur. Selon l’impayable Bruno Le Maire, le programme du nouveau Front populaire assommerait la population d’impôt et creuserait les déficits « en même temps ». Pour le Medef, il provoquerait un choc négatif de compétitivité et enfin il serait tout simplement « impossible » selon le quotidien Les Échos.
Manifestement, la peur règne parmi les protecteurs des intérêts financiers, fidèles à leur devise « plutôt l’extrême droite que la gauche », qui négocient avec un RN qui commence à en reculer sur ses quelques propositions en direction des classes plus populaires. En réalité, les inégalités, les injustices et l’environnement ne sont pas leur priorité. Pour Attac au contraire, ce sont les grands enjeux de la période.
Les choix à faire sont donc clairs : le néolibéralisme décomplexé et de plus en plus intolérant, le néolibéralisme nationaliste et xénophobe ou l’amorce d’un virage pour replacer en priorité politique la redistribution, l’action publique et les droits sociaux.
Attal : des mesures désespérément macronistes
En matière de pouvoir d’achat et de politique économique,…
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Auteur: Attac France