Le projet de surfpark à 10km de l’océan a été officiellement abandonné

Sale temps pour les surf parks ! Après la municipalité de Sevran, c’est au tour de la commune de Saint-Père-en-Retz d’annoncer l’abandon officiel du projet de surf park situé à … 10km de l’océan ! Une belle victoire pour l’association environnementale Pays de Retz Environnement, qui avait déposé un contentieux pour empêcher la bétonisation des 8ha de terres agricoles, et pour le collectif militant Terres Communes qui a résisté de nombreuses fois sur le terrain.

Les écologistes ont appris la nouvelle via un article dans le journal Sud Ouest : La bergerie Surf Camp ne se construira finalement pas dans le Pays de Retz. Officiellement, le porteur de projet Stéphane Bouchonneau se serait « lassé de toutes les contraintes imposées par le Pôle d’équilibre territorial et rural », selon le maire de la commune Jean-Pierre Audelin, qui n’avait pas eu de contact depuis deux mois avec le porteur de projet.

Officieusement, l’énergie dépensée par les militants écolo contre « ce projet aberrant directement issu d’une bourgeoisie qui se permet tout et n’importe quoi » a également dû faire renoncer les porteurs de projet à s’implanter dans le territoire.

Dès l’annonce du projet, début 2019, une mobilisation citoyenne a réagi pour protester contre le « sacrifice de terres agricoles et la surconsommation d’eau » que la vague artificielle allait générer dans une région déjà touchée par la sécheresse chaque été.

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« Projet soi-disant écologique, ce bassin à vagues artificielles aurait nécessité la destruction d’environ 20ha de terres agricoles (avec projets annexes), une consommation énergétique dantesque, un tourisme de masse polluant et aurait demandé des dizaines de millions de litres d’eau potables par an dans un territoire fréquemment en arrêté sécheresse ! » a ainsi réagi le collectif Terres Communes dans un communiqué

Les militants du collectif Terres Communes avaient ainsi organisé de fortes mobilisations menant à l’arrêt des travaux. Lors de l’une de ces occupations de terrain, des soutiens du projet sont venus les expulser violemment. Événement suite auquel ils ont dû supporter une répression judiciaire assez forte.

« Après avoir subi un procès monté de toutes pièces et qui n’a aucunement incriminé la milice venue nous expulser, de multiples menaces et intimidations de civils, beaucoup de temps et…

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Auteur: Laurie Debove