Le Qatar est une dictature corruptrice et islamiste ! Tout le monde s’en foot. — Jacques-Marie BOURGET

Parlons chiffres, pas en euros ou dollars, mais en indice de liberté. Selon le classement mondial des démocraties dans le monde, le Qatar se classe 114e et devance l’exemplaire Kirghizistan, ce qui est une belle performance. Pour faire court, rappelons que ce magnifique ami de la France n’a pas de comptabilité publique, que la caisse de l’Etat et celle de la famille régnante c’est pareil. Mais, si ce pays micro de 200 000 habitants n’est pas doté d’une constitution, il a une excuse. Alors qu’il est chargé de rédiger la chose depuis 25 ans, Dominique de Villepin n’a trouvé aucune cartouches d’encre adaptables à son stylo en or. Les lois sont de circonstance, et les jugements aléatoires, prononcés par des magistrats qui sont des mercenaires étrangers écrivant leurs arrêts sous la dictée au palais. La presse n’existe pas ce qui a un avantage, ne pas avoir à la priver de liberté. Pour mémoire citons les centaines de milliers d’ouvriers étrangers, et exploités selon les règles de l’esclavage, pour l’édification du paradis qatari. Et les morts, ces assassinés du travail qui méritent enfin quelques épitaphes dans la presse. Alors qu’en 2012 « The Guardian », puis que moi-même en 2014, dans le livre « Le Vilain petit Qatar » co-signé avec Nicolas Beau, avons tenté de jouer les lanceurs d’alerte. Crimes accomplis sous les yeux de maîtres d’œuvre et d’architectes occidentaux, donc forcément très humanistes.

Pourquoi une telle mystification celle d’un Doha exemplaire a tenu si longtemps le choc ? Le fait étant établi, pourquoi le Qatar a été promu comme le phare de la modernité et de la démocratie du monde Arabe ? La réponse est l’argent de la corruption, l’argent du commerce, celui des parts de marché. J’ai sous la main une Bible secrète qui explique comment, de connivence avec Doha, nos édiles et élites français ont fabriqué le masque qui vinait cacher la vraie nature d’une terrible dictature.

L’ouvrage, la fameuse « Bible » a été éditée chez Michel Lafon. Elle s’intitule sobrement : « Qatar-France, une décennie de diplomatie culturelle 2003-2013 ». Ne le cherchez pas en librairie, l’usage en est réservé aux amis.
Pour attraper des mouches, même volontaires pour la capture, le Qatar utilise trois sortes de miel. Les appâts ont été différents « Prix » remis à des personnalités « éminentes », ou à des groupes « méritants ». Le moyen légal de filer du fric à des bienveillants sans risque de poursuites pénales. On compte…

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Auteur: Jacques-Marie BOURGET Le grand soir