« Le régime Trump, ses supporters d'extrême droite et une frange du Parti républicain aspirent à un putsch »

Ce texte a été initialement publié en anglais le 25 octobre 2020 sur le site Truthout, journal en ligne indépendant basé en Californie. Nous en publions sa traduction avec l’accord de l’auteur.

« Peu de gens, compte tenu des événements récents, seraient en désaccord avec le fait que le régime Trump, ses supporters d’extrême droite suprématistes les plus fanatiques et une frange du Parti républicain aspirent à un putsch fasciste. Que ce putsch soit empêché dépendra du déroulement des élections du 3 novembre, de ses suites et, surtout, de la capacité de la gauche et des forces progressistes à se mobiliser pour défendre la démocratie et promouvoir un agenda de justice sociale comme contrepoids au projet fasciste.

Un tel projet couvait aux États-Unis depuis le début de ce siècle. Il est entré dans une phase nouvelle depuis l’avènement du trumpisme en 2016, et semble s’accélérer maintenant que l’élection approche. Le fascisme, dans sa variante du 20ème ou du 21ème siècle, est une réponse spécifique d’extrême droite aux crises capitalistes, comme celle des années 1930 ou celle qui a commencé avec la débâcle financière de 2008 et s’est intensifiée avec la pandémie actuelle. Le trumpisme aux États-Unis, le Brexit au Royaume-Uni, l’influence croissante de partis et de mouvements néo-fascistes et autoritaires à travers l’Europe (dont la Pologne, l’Allemagne, la Hongrie, l’Autriche, l’Italie, les Pays-Bas, le Danemark, la France, la Belgique et la Grèce) et à travers le monde (comme en Israël, en Turquie, aux Philippines, au Brésil et en Inde) représentent une réponse d’extrême droite à cette crise.

Depuis 2016, des groupes lourdement armés ont émergé

Les signes indicateurs de la menace fasciste aux États-Unis sont visibles de tous. Les mouvements fascistes se sont étendus rapidement depuis le début du siècle, dans la société civile et dans le système politique, à travers…

Auteur: William I. Robinson
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