« Le RN, ennemi des pays dits d’outre-mer »

Dimanche 9 juin, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l’Assemblée nationale suite à la défaite de son parti Renaissance aux élections européennes face au Rassemblement national. Désormais aux portes du pouvoir, rappelons que le RN est un parti politique d’extrême droite (le Conseil d’État l’affirmait encore récemment) fondé par Roger Holeindre, membre du groupe terroriste OAS ; François Brigneau, milicien du régime de Vichy, Jean-Marie Le Pen, négationniste, révisionniste, tortionnaire en Algérie et Pierre Bousquet, nazi. Un parti aujourd’hui présidé par Marine Le Pen, héritière de ce mouvement aux fondements idéologiques antisémites, racistes, sexistes et xénophobes.

Nous refusons de laisser ce poison infiltrer nos foyers.

Depuis plus de vingt ans, le RN travaille son image pour se fondre dans la masse grâce à des techniques de marketing et de communication dont on sait l’efficacité. Progressivement et massivement ses idées nauséabondes se propagent comme un virus sur les réseaux sociaux avec la complicité de certains médias mainstream dont la concentration et la politisation à la faveur de l’extrême droite favorisent une normalisation et banalisation de ses idées mais aussi avec celle du pouvoir en place (macroniste) et des gouvernements qui l’ont précédé. Les territoires dits d’outre-mer ne sont pas épargnés par cette stratégie : leurs militants et militantes instrumentalisent, comme toujours, les peurs et insécurités des habitants pour gagner des voix.


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Nous, acteurs et actrices de la société civile organisée engagés pour ces territoires, refusons de laisser ce poison infiltrer nos foyers. Nous refusons de cracher sur le combat mené…

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Auteur: Collectif